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Cosaques, Coutumes et Traditions 

Voici quelques coutumes et traditions Cosaques. Ce n’est en aucun cas un essai d’encyclopйdie anthropologique ; juste quelques exemples. Nous espйrons que cette section, lorsqu’elle sera plus complиte sera mieux organisйe.


Un dicton Cosaque dit : « Les Cosaques sont comme les enfants, donnez leur beaucoup de nourriture; ils mangeront tout, ne leur donnez en qu’un peu, ils seront hereux de ce qu’ils ont »


En matiиre de cuisine, les Casques sont simples et trиs inventifs. Il semble qu’ils puissent survivre n’importe oщ. Lorsque, sur le terrain, il n’y avait pas d’ustensiles mйtalliques, ils se dйbrouillaient pour faire leur cuisine dans de simples rйcipients de bois, y mettant des pierres brыlantes jusqu’а ce que ce soit cuit ou l’eau bouillante.


L’entraоnement militaire commenзait а la naissance du Cosaque. Dиs la venue au monde, une flиche, (plus tard une balle) йtait posйe sur sa bouche et un arc, (plus tard un fusil) mis dans sa main. Au septiиme jour, il йtait baptisй et au quarantiиme, revкtu d’une cotte de maille et un petit sabre accrochй а sa taille. Aprиs quoi son Pиre le rendait а sa Mиre n lui disant « Je te prйsente un Cosaque ». Lorsqu’un enfant faisait ses dents, il йtait conduit а cheval а l’Eglise et un service en l’Honneur de Saint Jean le Guerrier йtait cйlйbrй, ainsi le garзon deviendrait courageux et servirait Dieu et la foi Orthodoxe.

Les enfants de trios ans montaient seul а cheval dans les jardins et des gamins pas plus vieux que cinq ans parcouraient les rues а cheval, tiraient а l’arc et « jouaient а la guerre ». Rйguliиrement, tous les jeunes Tcherkesses sortaient de la ville, se divisaient en deux groupes йgaux et organisaient une bataille gйnйrale avec des sabres de bois et des lances de roseau. Ils prenaient des banniиres et faisaient des prisonniers.

Lorsqu’ils rentraient en ville, l’Ataman lui mкme se dйplaзait le plus souvent pour fйliciter les plus braves.

L’art de l’йquitation, l’adresse et la coordination, la pratique du tir de prйcision se transmettaient de Pиre en fils.

Tolstoп disait que les deux premiers mots prononcйs par un jeune Cosaque йtaient « pou » (tirer) et « tchou » (monter а cheval)


Les Cosaques du Don, ainsi que les Zaporogues paraissaient particuliиrement dйpenaillйs lorsqu’ils allaient au combat et leurs armes semblaient rouillйes ou hors service. En fait, ils mettaient alors leurs plus vieux effets et cassaient le brillant de leurs armes afin d’кtre moins visibles.


Durant la campagne, manoeuvre ou combat, les Cosaques йtaient rйprtis en groupes de combat appelйs « suma », littйralement « sac ». Dix combattants formaient un « suma », dans lequel ils conservaient les rйserves d’approvisionnement et de matйriel de combat du groupe. C’est de lа que vient l’expression typiquement Russe « odnossum » : « ceux qui partagent le mкme sac » qui signifie « frиres d’armes » avec lesquels les joies et les dangers sont partagйs.


Au printemps, les Cosaques du Don avaient pour coutume de se rassembler dans leur ville principale pour former le « Kroug », le cercle ou conseil Cosaque, afin d’йlire l’Ataman Militaire et ses adjoints. Les dйcisions du Kroug йtaient dйfinitives et sans appel. Si, sur des sujets trиs importants, il n’y avait pas de majoritй lors de l’assemblйe, le « Kroug » en appelait au Prince Blanc (le Tsar) dont la sentence faisait alors loi.

 

 

 

 

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